Au cours des dix dernières années, la vape a connu une trajectoire médiatique tumultueuse. De sa naissance à son adoption massive par les fumeurs, elle a été observée sous de multiples angles par les médias. Cet article plonge dans l'évolution du traitement médiatique de la cigarette électronique, explorant les virages qu'elle a pris et les réactions qu'elle a suscitées au fil du temps.
Une décennie s'est écoulée depuis l'introduction de la cigarette électronique dans les rayons des magasins français, une période marquée par un intérêt continu des médias. Au commencement, les reportages étaient empreints d'un ton d'enthousiasme pour cette innovation ayant persuadé de nombreux fumeurs de renoncer à leurs cigarettes classiques. Toutefois, à mesure que l'e-cigarette gagnait en popularité, son traitement médiatique s'est teinté d'une critique grandissante, basculant souvent vers la suspicion généralisée, voire la quête de sensations fortes plutôt que l'information objective.
Cet article n'a pas pour ambition d'exposer exhaustivement chaque épisode médiatique lié à l'e-cigarette, mais plutôt de dessiner les grandes tendances qui ont marqué cette décennie, en mettant en lumière les moments les plus emblématiques et les réactions les plus marquantes.
La période allant de 2010 à 2013 a marqué l'avènement de la cigarette électronique dans les médias. Fraîchement apparue sur le marché, elle a attiré l'attention des médias en raison de son caractère novateur, mais aussi du fait qu'elle offrait une nouvelle option pour aider au sevrage tabagique. Face à une réalité marquée par environ 60 000 décès annuels dus au tabac en France, la vape a suscité un intérêt croissant.
Durant cette période, des émissions télévisées telles que "Le Magazine de la Santé", diffusé à l'époque sur France 5, ont produit des dossiers complets, abordant divers aspects du produit ainsi que des conseils pour une utilisation optimale.
Toutefois, les grands journaux nationaux ont adopté une approche différente entre les avis positifs et négatifs concernant la cigarette électronique. Pour illustrer ce traitement médiatique en dents de scie, prenons l'exemple de deux titres majeurs de la presse française : Le Figaro et Le Monde.
Le Figaro s'est montré plutôt réservé envers le phénomène de la cigarette électronique, publiant des articles aux titres évocateurs en 2013 : "Les cigarettes électroniques potentiellement cancérogènes" et "Les effets controversés de la cigarette électronique". Cependant, en 2014 et 2015, le ton s'est fait plus positif avec des titres tels que "Des bons points pour l’e-cigarette" et "Cigarette électronique : un succès justifié contre le tabac".
La position du journal Le Monde quant à l'e-cigarette a été beaucoup plus fluctuante. Les titres oscillaient entre des alertes et des éloges. En 2012 et 2013, Le Monde titrait alternativement "La cigarette électronique est-elle dangereuse pour la santé ?" et "Cigarettes électroniques : le grand flou". Puis, il évoluait vers des titres plus positifs comme "E-cigarette : les consommateurs trouvent de nombreux avantages au 'vapotage'" et "5 raisons de passer du tabac à la cigarette électronique".
Cette période initiale de traitement médiatique a reflété les débuts de la cigarette électronique en tant qu'alternative au tabac traditionnel, marqués par un mélange d'enthousiasme et d'interrogations.
La période s'étendant de 2013 à 2015 a été marquée par un virage dans le traitement médiatique de la cigarette électronique. Ce fut un temps où il était de bon ton de critiquer et d'attaquer l'e-cigarette. Plusieurs événements et tendances ont contribué à ce revirement perceptible dans les médias.
L'année 2013 a été marquée par des discussions au niveau européen qui ont profondément influencé le sort de la cigarette électronique, non seulement en termes de classification mais aussi en matière de réglementation et de santé. La décision de classer la cigarette électronique en tant que produit du tabac, en raison de sa teneur en nicotine, a eu des implications économiques et politiques majeures. Les buralistes ont particulièrement ressenti les effets de cette nouvelle orientation, alors que la popularité croissante de la vape affectait les ventes de cigarettes traditionnelles.
La période entre 2013 et 2015 a également été marquée par une série de débats cruciaux autour de l'e-cigarette, dont l'un des points centraux concernait le monopole des buralistes et son impact sur la vente de tabac traditionnel. Alors que les discussions au niveau européen avaient débuté concernant la classification et la réglementation de la cigarette électronique, les buralistes ont vu leur position menacée par l'essor croissant de l'e-cigarette
Les ventes croissantes d'e-cigarettes ont en effet coïncidé avec un déclin des ventes de cigarettes traditionnelles, chutant d'environ 5 % par an. Cette situation a incité certains buralistes à porter plainte devant les tribunaux de commerce, alléguant que l'e-cigarette contournait leur monopole et créait une concurrence déloyale. Le Tribunal de Commerce de Toulouse a rendu un premier jugement en faveur des buralistes, condamnant une boutique de vape pour concurrence déloyale.
Le traitement médiatique de cette bataille juridique a été révélateur des enjeux. Certains journaux, notamment le journal local La Dépêche du Midi, ont abordé cette question avec des titres accrocheurs tels que : « L’e-cigarette, gadget ou substitut du tabac ? ». La bataille juridique entre un bureau de tabac et une boutique d'e-cigarette dans la banlieue ouest de Toulouse, a été décrite comme une confrontation majeure. Le débat a été présenté comme une lutte entre les buralistes, défendant leur monopole, et les partisans de l'e-cigarette, qui cherchaient à élargir les options de sevrage tabagique.
Cette période a donc été marquée par une contestation vive du rôle de l'e-cigarette par rapport au monopole des buralistes. Les médias ont reflété cette bataille juridique et économique, contribuant à façonner le récit autour de l'e-cigarette et de son impact sur l'industrie du tabac traditionnel.
La période entre 2013 et 2015 a également été marquée par un intérêt croissant des politiciens pour l'e-cigarette, suscitant des interrogations et des inquiétudes quant à ses conséquences sanitaires et économiques. En septembre 2013, Chantal Jouanno, alors sénatrice, a rédigé un courrier inhabituel dans lequel elle appelait à une enquête parlementaire sur la cigarette électronique. Ce courrier a été publié par le Journal du Dimanche (JDD), suscitant un débat public et médiatique.
Dans sa lettre, Chantal Jouanno a soulevé des préoccupations quant à la commercialisation et aux impacts sanitaires de l'e-cigarette. Elle a souligné que, bien que dépourvues de tabac et de goudron, les e-cigarettes contiennent une variété de solvants, notamment le propylène de glycol. Elle a également rappelé la recommandation de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) de mai 2011, qui conseillait de ne pas consommer de cigarettes électroniques.
Le caractère public de cette démarche politique a donné lieu à une amplification des débats et à une propagation de la suspicion envers l'e-cigarette. Les médias français ont largement relayé les préoccupations soulevées par Chantal Jouanno, contribuant ainsi à renforcer le climat de doute autour de la sécurité et de la fiabilité de la cigarette électronique. Cette enquête parlementaire a contribué à orienter l'attention des médias et du public vers les potentielles conséquences sanitaires de l'utilisation de l'e-cigarette.
La demande d'enquête parlementaire a également ouvert la voie à un débat plus large sur la réglementation de l'e-cigarette et sur la nécessité de mettre en place des mesures de contrôle et de suivi plus strictes. Les médias ont joué un rôle crucial en amplifiant les inquiétudes politiques et en stimulant les discussions sur la sécurité et l'efficacité de la cigarette électronique en tant qu'outil de sevrage tabagique.
Ainsi, la demande d'enquête parlementaire de Chantal Jouanno a eu un impact significatif sur le traitement médiatique de l'e-cigarette, contribuant à renforcer les interrogations et les réserves autour de ce produit innovant. Cette période a témoigné de l'influence mutuelle entre les politiciens et les médias dans la construction du discours public sur l'e-cigarette.
En août 2013, le paysage médiatique a été secoué par une étude publiée par le magazine 60 Millions de Consommateurs, qui a jeté un nouvel éclairage controversé sur la sécurité de la cigarette électronique. Le titre accrocheur en couverture "Exclusif : les cigarettes électroniques ne sont pas sans danger" a instantanément attiré l'attention, suscitant des inquiétudes parmi les utilisateurs d'e-cigarettes et alimentant les débats sur les risques associés à leur utilisation.
Dans cette étude, les développements détaillés concernant les tests effectués ont renforcé l'effet alarmant du titre. Les résultats semblaient indiquer que certaines marques d'e-cigarettes contenaient des substances potentiellement préoccupantes, voire plus dangereuses que celles présentes dans certaines cigarettes traditionnelles. De plus, l'étude a remis en question la fiabilité des informations fournies sur les étiquettes des produits, signalant des incohérences entre les taux de nicotine annoncés et les mesures réelles.
Toutefois, malgré l'impact initial de l'étude, des questions sérieuses ont rapidement émergé quant à sa méthodologie et à la rigueur scientifique de ses résultats. L'article lui-même n'a fourni aucune preuve scientifique concrète pour étayer ses conclusions. Aucun chiffre précis n'a été fourni, et le mode opératoire des tests n'a pas été décrit en détail. L'absence de détails cruciaux, tels que la nature des liquides testés et les conditions exactes de test, a suscité des interrogations quant à la validité des résultats.
Cette controverse a suscité l'indignation de la communauté des vapoteurs, ainsi que de la communauté scientifique. Le Dr. Konstantinos Farsalinos, un expert reconnu dans le domaine de la recherche sur la vape, a exprimé des doutes sérieux quant à la méthodologie de l'étude. Selon lui, les résultats présentés manquaient de fondement scientifique solide et n'apportaient pas de nouvelles informations significatives sur les risques relatifs à l'utilisation de la cigarette électronique.
De plus, le Dr. Farsalinos a souligné que des études antérieures, telles que celle publiée dans la revue Tobacco Control en mars de la même année, avaient déjà conclu à la moindre nocivité de la cigarette électronique par rapport à la cigarette traditionnelle. Il a critiqué le fait que l'étude de 60 Millions de Consommateurs ait été amplifiée par les médias du monde entier comme une révélation majeure, alors qu'elle n'a pas apporté de nouveaux éléments significatifs à la compréhension des risques liés à l'utilisation de l'e-cigarette.
Malgré les tentatives ultérieures de la rédaction de 60 Millions de Consommateurs pour justifier l'étude, la controverse a persisté et a mis en lumière l'importance cruciale d'une méthodologie rigoureuse et transparente dans la recherche scientifique, en particulier lorsque les résultats peuvent avoir un impact significatif sur la santé publique et les politiques de réglementation.
Au cours de l'année 2014, alors que plus de 10 millions de Français avaient déjà expérimenté la cigarette électronique et que plus de 1,5 million l'avaient adoptée quotidiennement, une vague d'articles sensationnalistes a déferlé dans les médias. Une forme particulière d'épidémie médiatique s'est développée, mettant en avant des incidents d'explosion de cigarettes électroniques. Ces articles étaient souvent accompagnés d'images frappantes, telles que des mâchoires abîmées ou des mains brûlées, même si ces images n'avaient aucune relation directe avec les événements décrits. Des journaux locaux, à l'instar de la Dépêche du Midi, ont adopté une spécialité pour ce type de publication. Les histoires d'explosions de cigarettes électroniques, qu'elles surviennent localement ou à l'autre bout du monde, étaient presque toujours mises en avant en gros titres dans ce quotidien du sud-ouest. Cette tendance a suscité des interrogations quant à sa motivation profonde. Pourquoi cet acharnement sur les incidents d'explosion ?
Certaines hypothèses pointent du doigt l'influence des intérêts économiques. Il a été noté que certaines publications étaient en corrélation avec les positions de groupes pharmaceutiques, notamment ceux qui commercialisent des produits de remplacement de nicotine tels que les patches. Le fait qu'une partie du capital de la Dépêche du Midi soit détenue par un grand groupe pharmaceutique suscite des spéculations sur une éventuelle motivation financière derrière cette couverture médiatique. Cependant, il est important de noter que les motivations réelles des médias et les influences sous-jacentes peuvent être difficiles à établir de manière certaine.
Ces incidents d'explosion, bien que médiatisés de manière sensationnaliste, sont restés relativement rares en comparaison avec le nombre croissant d'utilisateurs d'e-cigarettes. La plupart de ces incidents étaient attribuables à une mauvaise utilisation des batteries ou à l'utilisation de matériels de mauvaise qualité. Malgré cela, l'effet de ces articles a été de semer la peur et l'incertitude parmi les utilisateurs et le grand public.
En août 2015, une étincelle d'optimisme brille dans le ciel de la discussion sur la cigarette électronique. Le Public Health England, l'agence de santé publique anglaise, publie des recommandations audacieuses, citant une expertise qui suggère que la cigarette électronique pourrait être jusqu'à 95 % moins toxique que son homologue traditionnelle à base de tabac. Cette déclaration, appuyée par des spécialistes, offre un espoir tangible pour la réduction des risques liés au tabagisme.
En mai 2016, Laurent Joffrin, rédacteur en chef du journal Libération, se lève pour défendre la cause de la cigarette électronique. Il critique vivement les autorités sanitaires françaises pour leur immobilisme face à cette innovation. Joffrin exhorte à écouter les experts de la santé publique et à prendre en compte les preuves scientifiques accumulées sur le vapotage. Il reproche aux autorités de perpétuer des préjugés infondés et de céder à une méfiance irrationnelle envers cette nouveauté technologique parfaitement réglementée. Il pointe également du doigt la possibilité que les craintes politiques liées aux intérêts des buralistes pourraient influencer cette stagnation réglementaire. Joffrin souligne l'importance de placer la santé publique avant tout autre intérêt et appelle à tirer les conclusions évidentes des bienfaits de la cigarette électronique dans la lutte contre le tabagisme.
En mai 2019, c'est au tour de Michel Cymes, médecin ORL et journaliste, de faire entendre sa voix en faveur de la cigarette électronique. Pendant sa chronique matinale sur RTL, il fait référence à une étude parue dans la prestigieuse revue médicale The New England Journal of Medicine. Cette étude soutient que la cigarette électronique est deux fois plus efficace que d'autres méthodes de sevrage tabagique. Cymes évoque également les effets secondaires signalés par les patients. Comparés aux méthodes classiques telles que les patchs ou les gommes, qui provoquent souvent des nausées, les utilisateurs d'e-cigarettes se plaignent principalement de maux de gorge, un effet secondaire souvent lié à une hydratation insuffisante.
Ces voix, celles de Laurent Joffrin et de Michel Cymes, apportent un souffle d'air frais dans le débat autour de la cigarette électronique. Leur prise de position s'appuie sur des preuves scientifiques et appelle à une approche plus équilibrée et ouverte à cette innovation potentiellement bénéfique pour la santé publique. Ces moments marquent une brève période de sérénité médiatique avant que les nuages sombres de la controverse ne reviennent obscurcir le ciel de la discussion sur la cigarette électronique.
Depuis la fin d'août 2019, une épidémie de maladies pulmonaires mystérieuses frappe les États-Unis, laissant derrière elle un bilan tragique de plus de 2 000 hospitalisations et 40 décès. Les médias se sont rapidement jetés sur une conclusion hâtive en pointant du doigt la vape, désignant ainsi un coupable présumé. Cependant, les faits révèlent une réalité beaucoup plus complexe : ce n'est pas le simple acte de vapoter en soi qui est à l'origine de ces problèmes pulmonaires, mais plutôt les substances consommées.
Il s'avère que la cause véritable des intoxications réside dans la vaporisation d'huile de THC contaminée. En d'autres termes, ces problèmes de santé ne sont nullement liés à l'inhalation de nicotine dans le contexte de l'arrêt du tabac. La véritable cause de ces intoxications est une déviation de l'usage des cigarettes électroniques, transformées en dispositifs de vaporisation de substances illicites.
Malgré cette clarification, de nombreux médias nationaux de premier plan ont contribué à semer la confusion en établissant un lien erroné entre ces cas d'intoxication et la cigarette électronique. Des titres alarmants et trompeurs ont été publiés, créant ainsi une confusion inutile auprès du grand public. Le site FranceTV a titré « Maladies liées au vapotage : l'enquête progresse et accuse la vitamine E », Le Figaro a publié « États-Unis : plus de 50 décès liés à l'e-cigarette, des liquides frelatés mis en cause », Le Monde a présenté « Cigarette électronique : le lien entre vitamine E et maladies pulmonaires formellement établi », et le site LCI (groupe TF1) a publié « Cigarette électronique : l'acétate de vitamine E, responsable des lésions pulmonaires ».
Cette confusion médiatique met en évidence les conséquences d'une couverture sensationnaliste et mal informée. Les médias, souvent en quête de titres accrocheurs, ont omis de faire preuve de prudence et de discernement dans la manière dont ils ont abordé ces problèmes de santé. Cette période sombre souligne l'importance cruciale d'une communication médiatique basée sur des faits précis et vérifiés, afin d'éviter de propager des informations incorrectes et potentiellement dommageables pour la perception publique de la cigarette électronique.
L'année 2023 a été marquée par un tournant significatif dans le monde de la vape avec l'émergence et l'évolution de la cigarette électronique jetable, souvent appelée "puff". Bien que cette nouvelle tendance ait été au cœur de nombreuses controverses, elle a également captivé l'intérêt et l'enthousiasme des vapoteurs du monde entier.
La cigarette électronique jetable a suscité des débats passionnés au sein de la communauté de la vape ainsi que dans les médias. Certains se sont inquiétés de son impact environnemental en raison de son caractère à usage unique, tandis que d'autres ont exprimé des préoccupations quant à la réglementation (utilisation par les mineurs) et à la sécurité de ces produits.
Néanmoins, malgré ces préoccupations légitimes, la cigarette électronique jetable a conquis le cœur des vapoteurs pour plusieurs raisons. Sa praticité et sa simplicité d'utilisation en ont fait une option attrayante.
Mais pour conclure nous pouvons dire que en 2023, l'aspect médiatique entourant la vape a évolué de manière significative, reflétant un paysage plus réaliste et nuancé par rapport aux années précédentes. La perception publique de la cigarette électronique a mûri, tandis que les médias ont adopté une approche plus équilibrée, basée sur des preuves et des informations solides.
L'année 2023 a marqué un tournant dans la couverture médiatique de la vape, avec une tendance à l'éloignement des titres sensationnels et des accusations infondées. Les médias ont montré une volonté croissante de fournir des informations fiables et objectives, se basant sur des études scientifiques et des témoignages concrets.
Les succès de la réduction des méfaits liés au tabac grâce à la cigarette électronique ont commencé à être reconnus de manière plus générale. Les médias ont mis en lumière les expériences positives de nombreux fumeurs qui ont réussi à se sevrer du tabac grâce à la vape. Les témoignages de personnes ayant amélioré leur santé et leur qualité de vie ont contribué à démystifier certaines idées persistants.
Enfin en 2023, les débats sur la réglementation et la sécurité de la vape sont toujours d'actualité, mais ils sont abordés de manière plus réfléchie et nuancée. Les médias ont commencé à reconnaître que la vape n'est pas sans risques, mais que ces risques sont considérablement réduits par rapport à la cigarette traditionnelle. Cette approche plus équilibrée a permis de clarifier les enjeux et d'informer le public de manière plus responsable.
La recherche scientifique a également joué un rôle majeur dans le traitement médiatique de la vape en 2023. Les nouvelles études et les analyses approfondies ont été relayées par les médias, contribuant ainsi à alimenter des discussions basées sur des données probantes plutôt que sur des conjectures Cependant, la vigilance reste de mise pour garantir que l'information diffusée reste fidèle aux faits et ne soit pas déformée par des intérêts commerciaux ou idéologiques.